00   Eddy Mitchell
Eddy Mitchell, « Forever Monsieur Schmoll »
Eddy Mitchell, de son vrai nom Claude Moine, est né le 3 juillet 1942 à Paris. Il grandit à Chelles, en Seine-et-Marne, où il passe une enfance marquée par les événements de la Seconde Guerre mondiale. Il découvre la musique à l’âge de 10 ans en écoutant du jazz et du blues à la radio. Les Chaussettes Noires et le succès… À l’adolescence, il se passionne pour le rock ‘n’ roll et forme son premier groupe, Les Five Rocks, avec des amis du collège. En 1960, il rencontre le compositeur Georges Aber, qui lui propose de rejoindre le groupe Les Chaussettes Noires en tant que chanteur et guitariste. Avec cette formation, Eddy Mitchell connaît un succès fulgurant dans les années 60, avec des tubes comme « Daniela », « Je t’aime trop » ou « Dactylo Rock ». Carrière solo et tubes emblématiques… En 1963, Eddy Mitchell se lance en solo avec un premier album intitulé « Voici Eddy… c’était le soldat Mitchell ». Il enchaîne alors les tubes tels que « Pas de Boogie Woogie » ou « La Dernière Séance », qui restent des classiques du rock français. Sa voix grave et son jeu de scène lui valent rapidement une réputation d’interprète charismatique et de performer hors pair. Collaborations et diversification… Au fil des années, Eddy Mitchell s’impose comme une figure incontournable du rock français, avec un répertoire qui mêle rock ‘n’ roll, blues, country et chanson française. Il collabore avec de nombreux artistes de renom, comme Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Claude Lelouch, Alain Souchon ou encore Renaud. Il multiplie également les projets parallèles, en tant qu’animateur de télévision, acteur de cinéma ou écrivain. Discographie d’Eddy Mitchell… Au total, Eddy Mitchell a sorti plus de 20 albums. On peut citer « Seul » (1970), « Sur la route de Memphis » (1976), « C’est bien fait » (1980), « Mr Eddy » (1980), etc...

Eddy Mitchell crée les Chaussettes Noires
Le petit Claude, né en 1942 dans le quartier de Belleville à Paris, a eu très tôt deux grandes passions dans sa vie : les westerns américains, qu’il allait regarder au cinéma avec son père, et le rock’n’roll, passion moins acceptée par ses parents. Peu à peu, il devient pote dans son adolescence avec un certain Jean-Philippe Smet, reçoit une claque musicale avec Bill Haley & the Comets en 1958 et commence lui-même à se produire dans les bals, en parallèle avec des petits boulots (dessinateur, coursier…). Il devient Eddy Mitchell (vraisemblablement la double influence du rockeur Eddie Constantine et de l’acteur Robert Mitchum) lorsqu’il commence à tourner avec son groupe, les Five Rocks, qui deviendront par la suite les Chaussettes Noires. Pourquoi les Chaussettes Noires ? Parce qu’en 1961, Eddy Barclay, qui a signé le contrat de production du groupe, a également signé un accord promotionnel avec le groupe Stemm (producteur de chaussettes, donc). Le premier vrai groupe de rock français a eu donc à porter ce nom ridicule jusqu’à leur séparation en 1963. Mais cela n’a pas empêché Eddy et ses copains non seulement de rencontrer le succès, mais en plus de participer au premier festival international de rock en février 1961. Dès l’été 1962, Eddy Mitchell enregistre ses premiers titres en solo et délaisse peu à peu dans l’année 1963 ses collègues. La fin des Chaussettes Noires est annoncée en janvier 1964 par non-renouvellement du contrat du groupe avec Barclay, suite au départ d’Eddy Mitchell. Suite à cela, deux autres membres du groupe, Tony d’Arpa et William Benaïm attaquent le chanteur pour rupture de contrat, ce qui donne un procès débouté en 1968.

Une Carrière Solo en Dents de Scie
Dès 1964, Eddy Mitchell publie deux albums solo : Panorama et Toute la ville en parle… Eddy est formidable. Même s’il est toujours aussi rock, il essaie à la fois de se forger un répertoire plus blues et de se diriger vers un public plus adulte que ses congénères yé-yés. Cela marche très bien : il est classé 4e chanteur de l’année derrière Johnny Hallyday, Claude François et Richard Anthony par les lecteurs de Salut les copains et tourne pas mal sur scène avec diverses formations, notamment avec un certain Jacques Dutronc à la guitare. Cette année-là sort également son premier vrai succès en duo, à savoir Toujours « un coin qui me rappelle ». Suivent dix ans de bonnes et de moins bonnes années… Bien qu’Eddy Mitchell connaisse certains succès (J’ai oublié de l’oublier en 1966, C’est facile en 1972…), ses multiples errances musicales entre hard rock, blues et variétés ont fini par dérouter ses plus grands fans des débuts. Cela ne l’empêche pas dans cette période de sortir 11 albums, tous aussi divers les uns des autres. Il s’est même essayé au funk en reprenant en 1974 le Superstition de Stevie Wonder sur l’album Ketchup Electrique. Dans le même temps, en 1974, Barclay réédite les albums des Chaussettes Noires et soudoie Eddy Mitchell pour faire une reformation avec les autres membres qui sont, eux, vraiment tombés dans l’oubli. Il décline, préférant animer En attendant que ça passe sur France Inter. Le salut dans le blues et la country…Découvrant qu’il était un poil plus classe sur le créneau que Dick Rivers, Eddy Mitchell, sous l’impulsion du producteur Jean Fernandez avec lequel il collabore, enregistre dès 1974 à Nashville des tubes avec de la pure ambiance prise sur place. Les quatre albums entre 1974 et 77 (Rocking in Nashville, Made in USA, Sur la route de Memphis, La dernière séance) sont des cartons.

Sites de Références
JOHNNY HALLIDAY
SYLVIE VARTAN
EDDY MITCHELL
SHEILA